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Entorse de cheville: que faire et quand consulter? 

 

Florence Charbonneau-Dufresne

Physiothérapie

Se tordre la cheville arrive assez fréquemment. Parfois c’est assez banal et il est possible de poursuivre ses activités immédiatement.

Au contraire, il se pourrait que la douleur soit très intense qu’elle vous empêche de marcher; il vaut alors mieux aller à l’hôpital et passer des radiographies pour vérifier qu’il n’y a rien de cassé.

Qu’est-ce qu’une entorse de cheville ?

Tout d’abord, il faut comprendre qu’une entorse est l’étirement d’un ligament dans une amplitude plus grande que normale. Le rôle des ligaments est de stabiliser les différents os du corps entre eux. Au niveau de la cheville, plusieurs ligaments peuvent être atteints, et ce à différents degrés d’étirement (grade 1 : élongation, grade 2 : déchirure partielle, grade 3 : déchirure complète). On comprend donc qu’il existe de multiples cas d’entorse de cheville et que les symptômes peuvent grandement varier d’un individu à l’autre.

Quoi faire ?

En aigu, soit une période de 48 à 72h après la blessure, il est recommandé d’appliquer la méthode GREC : glace, repos, élévation, compression. Il faut donc appliquer de la glace 15 min à chaque heure sur la région atteinte/douloureuse, puis d’élever le pied s’il y a de l’enflure. Un bandage élastique physiothérapeute pourra vous guider pour optimiser la guérison des tissus afin que vous puissiez regagner pleinement votre mobilité, force et contrôle nécessaires à la reprise de vos activités normales.

Si vous êtes une personne très active, il est pertinent de consulter un physiothérapeute suite à une entorse de cheville mineure. En effet, même si vous n’avez pas beaucoup de douleur et que vous pouvez retourner immédiatement à vos activités, il arrive fréquemment que les articulations du pied deviennent plus raides et que la proprioception soit affectée suite à une entorse. Puisque le pied est moins mobile et que le sens de l’équilibre est atteint, ceci peut vous mettre à risque d’avoir d’autres blessures à la cheville ou aux articulations adjacentes (ex : genou, hanche, pied), surtout si vous faites du sport fréquemment.

Florence Charbonneau-Dufresne, Pht, M.Sc.

Physiothérapeute

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