Acupuncture

L’acupuncture: une approche globable et complexe de l’être humain

Le parcours de Isabelle de Roquette-Buisson

 

Des ressources humaines à l’acupuncture

Francaise arrivée à Montréal depuis 18 ans, j’ai d’abord évolué dans le secteur du tourisme pendant 15 ans, en ressources humaines, notamment pour Tourisme Montréal. Avant cela, j’ai travaillé dans le tourisme d’affaires en France pendant 10 ans.

 

En 2018, à Montréal, je fais une rencontre déterminante qui m’amènera à me réorienter complètement et à changer de vie. Je viens en effet de consulter une acupunctrice qui bouleverse ma vision des choses et m’ouvre de nouveaux horizons, à titre de patiente. Je décide alors de prendre d’autres chemins, professionnels et personnels.

 

J’intègre alors le Collège de Rosemont, qui est la seule place à Montréal qui offre une formation d’acupuncteur. Après trois ans d’études et de stages, j’obtiens mon titre et je fais partie de l’Ordre des Acupuncteurs.

 

L’acupuncture soigne avant tout les sympôtmes et les douleurs

Toutes les douleurs corporelles peuvent être a priori soignées ou en tout cas appréhendées par l’acupuncture. Douleurs physiques dans un premier temps: blessures, douleurs chroniques, complications liées à la fin de vie, tensions musculaires, problèmes digestifs, dysfonctionnements gynécologiques, problèmes respiratoires ou urinaires, etc. Mais l’acupuncture traite aussi certains troubles psychologiques comme l’anxiété, les phobies, les insomnies.

 

Le  traitement proposé pour soulager la douleur varie. De nombreux outils sont mis à disposition des praticiens: ventouses, électro-stimulation, aiguilles, bâton d’armoise etc.). Plusieurs approches existent également: je travaille par exemple selon la technique du Dr Tran, qui soigne la douleur par méridiens correspondants (ex: mon patient a mal à l’épaule gauche donc je traite son genou droit).

L’acupuncture comme approche holistique et philosophique de la santé et du patient

Pour moi, l’acupuncture permet de mettre en lumière le rapport entre le corps et la nature, ainsi que sa constante évolution cyclique. Une fois ce présupposé en tête, je peux facilement aider les gens à vivre en phase avec eux-mêmes. À l’origine d’une maladie ou d’une douleur, il y a une émotion qui va créer un déséquilibre. Ce déséquilibre va se répercuter sur le corps, et c’est à moi thérapeute d’en comprendre les origines et les mécanismes, grâce à toutes les informations que je peux glaner sur mon patient, pour le soulager. 

 

Je vois ma pratique comme une enquête. Chaque séance commence par une entrevue de 30-40 min où je mets le patient à l’aise et où j’essaie d’explorer son parcours de vie, ses centres d’intérêts, son fonctionnements général, ses besoins, mais aussi les épreuves traversées pour mieux cerner les déséquilibres. Je regarde aussi sa physionomie, sa manière de s’exprimer. Puis je tâte son pouls et j’observe sa langue. Ces premières étapes me donnent déjà énormément d’informations!