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Ostéopathie et traitement de la mâchoire (ATM) 

Nicolas Duchemin

Douleurs aux épaules, au cou, maux de tête, acouphènes, vertiges… Et si ça venait de la mâchoire?

 

Bien souvent, l'ostéopathe est amené à investiguer les causes de la douleur à distance de l'endroit où celle-ci s'exprime chez le/la patient(e). Aussi il n'est pas rare que l'interrogatoire, l'examen et la palpation fine du praticien amène ce dernier à travailler sur la mâchoire.

Celle-ci est composée de la mandibule, pièce osseuse qui supporte les dents du bas et qui vient s'articuler de part et d'autre du crâne, au niveau de l'os temporal, juste en avant du conduit auditif. Entre ces deux os se trouve un disque (ménisque) qui permet aux os de s'emboîter parfaitement, et de nombreux muscles et ligaments viennent soutenir le tout.

La mâchoire aussi appelée l'articulation temporo mandibulaire est donc au carrefour de nombreuses structures et lorsque celles n'arrivent plus a fonctionner par une contraction excessive des muscles masticateurs. Ici les tensions des différentes structures de l'articulation temporo mandibulaire gauche entraînaient une telle compensation au niveau des vertèbres cervicales que les muscles du cou et de l'épaule devaient constamment compenser et les tensions au niveau des nerfs dédiés au membre supérieur à proximité des vertèbres cervicales causaient une perte de sensation au niveau des doigts. En trois séances, Madame T. a pu voir une nette amélioration des douleurs l'ayant amenée à consulter; conjointement, l'ostéopathe lui aura proposé de reprendre contact avec son dentiste afin d'évaluer l'utilité d'une plaque occlusale pour venir réduire le grincement des dents la nuit dans les périodes de stress important.

Avec des techniques douces et adaptées, l'ostéopathe devra donc œuvrer afin de permettre un retour à l'équilibre des structures impliquées pour retrouver une harmonie de fonctionnement entre la mâchoire, les dents et les muscles masticateurs, et permettre le rétablissement optimum des différentes régions douloureuses (locales ou à distance) qui ont amené à consulter en premier lieu.

Il est important de noter que pour un résultat optimal lorsque l'on souhaite traiter en profondeur les dysfonctions rencontrées, la notion de PLURIDISCIPLINARITÉ est ici extrêmement importante: dentistes, orthodontistes (appareillage des troubles de l'occlusion), orthophonistes (rééducation et posture de la langue), psychologues (prise en charge des composantes émotionnelles parfois à l'origine de certains bruxisme et serrage de dents). Dans certains cas, tous ont un rôle à jouer et seule une coopération étroite entre les différents thérapeutes permettra un traitement efficace et global.

N’hésitez pas à demander conseil à votre ostéopathe en cas de doutes!

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Augmentation des symptômes post-traitement | Nicolas Duchemin, Ostéopathe D.O 

Nicolas Duchemin

 

" On a travaillé en douceur mais le lendemain j'ai eu l'impression d'avoir déménagé trois fois "

" J'ai été fatiguée et courbaturée, comme après un marathon "
Ces phrases vous semblent familières ?

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À la suite d'un traitement ostéopathique, il arrive parfois qu'on ressente, quelques heures ou quelques jours après la consultation, divers effets secondaires, allant de la légère fatigue aux douleurs franchement inconfortables (celles-ci pouvant être proches ou à distance de la région traitée, et pas toujours en rapport avec le motif ayant amené à consulter votre ostéopathe). Cela peut survenir alors même qu'un réel soulagement des symptômes s'était fait ressentir juste après la consultation . Mais que se passe-t-il ?

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Durant le traitement, le thérapeute est venu libérer une ou plusieurs tensions qu'il aura su mettre en relation avec les symptômes exprimés par le patients : une telle sollicitation, même très en douceur, d'une ou de quelques structures (tissus conjonctifs, muscles, tendons, viscères, fascias...) va forcer le corps à réagir, à s'adapter, non seulement sous les mains du praticien, mais bel et bien pendant les jours qui suivent le traitement. Par exemple, la libération d'une cheville entraînera un changement durable pour la posture et la marche ; un travail sur le foie, une amélioration de la circulation sanguine locale au sein de l'organe et une plus grande activité métabolique de celui ci, etc...  Ces processus sont gourmands en énergie et le retour progressif à la santé peut alors passer par des phases de fatigue ou d'inconfort. De plus, le thérapeute peut avoir eu à mobiliser en douceur des zones étant siège d'inflammation aigue ou chronique pour en obtenir le relâchement. Cela provoque parfois une augmentation temporaire de cette inflammation. Localement on observe un gain d'amplitude ou de qualité tissulaire mais l'inflammation, elle, disparaîtra plus lentement.

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Par ailleurs, chez des gens qui consultent pour des symptômes installés depuis longtemps et dont le corps a crée des compensations multiples au fil des années, ou bien encore des patients à l'historique riche en traumatismes ou adaptations divers, il n'est pas rare que l'ostéopathe en levant une première chaîne (ou "couche") de dysfonctions, laisse une autre chaîne plus ancienne s'exprimer, parfois à bas bruit, parfois de manière moins confortable ! Il se peut aussi que l'inflammation lors de la visite soit telle que le praticien n'aie pu libérer tout les blocages lors du premier traitement et que ceux ci s'expriment une fois l'inflammation passée. Il faudra alors poursuivre le traitement, en laissant le corps faire son travail entre les deux séances.

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Cette façon provisoire qu'a le corps d'intégrer la disparition des dysfonctions tissulaires et de s'équilibrer peut prendre plusieurs formes, isolées ou associées :
 
 
  • augmentation des symptômes ayant amenés à consulter, mais aussi:
  • fatigue
  • courbatures
  • maux de tête
  • troubles digestifs
  • douleurs articulaires migrantes (passant par exemple, d'une épaule au milieu du dos/au genou, etc..)
  • névralgies
  • réactions cutanées
  • .....

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La liste n'est pas exhaustive, mais ce qu'il faut garder à l'esprit c'est que ces désagréments lorsqu'ils arrivent sont provisoires (quelques heures à plusieurs jours), et témoignent de l'activité transitoire pendant laquelle le corps travaille pour trouver un équilibre perdu depuis plusieurs jours/mois/années ! Cette activité résulte le plus fréquemment en de petites zones d'inflammation locale entraînant les symptômes sus cités. Repos, patience, confiance en le capacité du corps à retrouver la santé, ainsi qu'une bonne communication avec votre ostéopathe sont donc des atouts indispensables dans cette phase d'ajustement. 
 
Il est à noter que ces potentielles adaptations au traitement varient dans le temps et l'intensité selon le motif de consultation, son caractère aigu ou chronique, son ancienneté, le mode de vie du patient (activité physique, postures/efforts au travail, alimentation , sommeil, stress)... Ce sont des données non négligeables à prendre en compte !
 
À le fin de la consultation, le thérapeute explique systématiquement l'éventualité de ces inconforts et la marche à suivre si ceux-ci persistent plus que quelques jours (exercices, étirements, avancée du prochain rendez-vous...). Dans tous les cas, il est fortement recommandé de contacter votre ostéopathe (téléphone ou courriel) qui, après avoir discuté avec vous des effets ressentis, saura prendre le temps pour vous orienter au mieux dans la suite du traitement. 

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Nicolas Duchemin, Ostéopathe D.O.

nicolas.duchemin@cliniquealtermed.com

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