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le SDRC | Florence Charbonneau-D., Physiothérapeute 

 

Florence Charbonneau-Dufresne

Physiothérapie

Le syndrome douloureux régional complexe

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Qu’est-ce que le Syndrome Douloureux Régional Complexe?

Il s’agit d’une condition douloureuse, généralement post-traumatique, touchant généralement le bras au complet, mais avec des symptômes plus intenses au niveau de la main.

Les patients atteints du SDRC présentent une douleur intense et continue souvent de type brûlure au niveau du bras, mais pas dans la zone d’un territoire nerveux spécifique.

Elle est constante, invalidante et disproportionnée par rapport à la lésion initiale.

Elle peut s’accompagner d’un changement de sensibilité, c’est-à- dire que la sensibilité est augmentée ou qu’il y a présence de symptômes neurologiques tels que des picotements ou engourdissements.

Il y a aussi des changements vasomoteurs, qui se traduisent par une vasodilatation augmentée, donc de la rougeur, une peau luisante ou la présence d’enflure, généralement sur le dessus de la main et au niveau des doigts.

Une activité sudomotrice augmentée peut également se produire et s’exprime par la présence de sueurs au niveau de la main.

Il peut y avoir une atteinte de la motricité, donc une diminution de la mobilité active du membre atteint, généralement surtout au niveau des doigts.

Ce syndrome se retrouve principalement au niveau du bras, mais peut aussi toucher la jambe.

 

 

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Quelle est la cause?

Il n’y a pas de cause exacte connue, mais on retrouve principalement le syndrome douloureux régional complexe (SDRC) chez des patients ayant subi un traumatisme au bras ou suite à une immobilisation.

Par exemple, suite au port d’un plâtre post fracture, un SDRC peut se développer.

Le SDRC touche plus fréquemment les femmes que les hommes.

Parmi les causes potentielles, on retrouve une modification fonctionnelle des systèmes nerveux sympathique avec un rôle des systèmes nerveux périphérique et central.

C’est-à- dire qu’il n’y a pas d’atteinte structurelle du système nerveux, mais bien un débalancement, soit une inhibition ou une hyperexcitabilité, ce qui entraine tous les symptômes mentionnés précédemment.

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Fluctuations des symptômes

La douleur est souvent augmentée par le fait de bouger le bras ou par les techniques de traitement manuel.

La douleur est aussi influencée par le stress, la fatigue, l’anxiété, l’exercice intense, les changements de température, le fait de tenir le membre atteint plus bas que le cœur.

Le chaud et le froid peuvent aussi augmenter la douleur.

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Types de SDRC

Il y a deux types de SDRC.

Dans le premier type, on ne retrouve aucune lésion nerveuse, donc les nerfs sont intacts.

Le type 1 survient généralement suite à un traumatisme, comme une fracture.

Dans le SDRC de type 2, on retrouve une atteinte d’un nerf, mais avec de la douleur ne se limitant pas seulement au territoire de celui-ci.

Les patients présentent donc les symptômes d’une atteinte d’un nerf périphérique en plus des symptômes du SDRC.

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Traitement du SDRC

Le traitement du SDRC est interdisciplinaire, avec comme objectif une diminution de la douleur, une récupération fonctionnelle du membre atteint et une amélioration de l’état psychologique.

La diminution de l’enflure est déterminante dans l’efficacité du traitement.

Une médication analgésique adéquate et une prise en charge rapide en physiothérapie donnent de meilleurs résultats, d’où l’importance de consulter votre médecin rapidement si vous pensez avoir ces symptômes.

Il est aussi important de débuter la physiothérapie rapidement, car la mobilisation articulaire active doit être rapide.

Le physiothérapeute pourra aussi appliquer des modalités éléctrothérapeutiques, comme le TENS, pour diminuer la douleur.

Il s’agit d’un courant électrique transcutané qui inhibe les récepteurs de douleur.

Le physiothérapeute pourra aussi recommander la location de l’appareil auprès d’une pharmacie pour pouvoir l’utiliser soi-même à la maison.

Il vous montrera aussi comment faire des bains contrastes, soit alterner entre l’immersion du bras dans l’eau froide et dans l’eau chaude pour aussi essayer de diminuer la douleur.

Il faut aussi éviter de ne pas utiliser le membre atteint. Il est donc important d’utiliser celui-ci dans les activités de la vie quotidienne.

Ceci permet de normaliser le système nerveux et ainsi de diminuer le débalancement de celui-ci qui est la cause du SDRC.

Des consultations en ergothérapie sont donc recommandées pour vous aider à adapter vos activités quotidiennes pour continuer à utiliser votre bras, mais sans le surcharger et ainsi provoquer de la douleur.

Cette condition médicale est généralement prise en charge en milieu hospitalier plutôt qu’en clinique privée et malheureusement, le rétablissement est généralement long.

 

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Florence Charbonneau-Dufresne, Physiothérapeute Ph.t

florence.charbonneau-dufresne@cliniquealtermed.com

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